KONGOSAN EIGENJI BELGIQUE
Qui sont les pratiquants du Bouddhisme ?
Le bouddhisme est une religion qui a été initiée par le Bouddha Shakyamuni (釈迦仏) vers le 5e siècle avant Jésus-Christ. L'esprit du bouddhisme est celui d'un grand amour bienveillant et d'une grande compassion.
La doctrine du bouddhisme vise à libérer les êtres sensibles des cycles de la souffrance (苦). Elle enseigne que tout phénomène naît d'un vaste concours de causes et de conditions et que tout disparaît au fur et à mesure que ces causes et conditions changent et disparaissent.
Les bouddhistes sont ceux qui suivent les enseignements du Bouddha et les mettent en pratique. Les pratiquants bouddhistes prennent refuge dans le Bouddha, le Dharma et la Sangha. Ils étudient les sutras et les enseignements, observent les préceptes moraux, pratiquent la méditation et cultivent la sagesse prajna.
Ils seront initiés à la quadruple et noble vérité (四諦) ;
1. la vérité de la souffrance,
2. la vérité de la cause de la souffrance,
3. la vérité de la cessation de la souffrance,
4. la vérité du noble chemin vers la cessation de la cause de la souffrance.
Ensuite, ils apprennent à entrer dans un état où il n'y a ni désir ni souffrance en suivant le Noble Sentier Octuple (八正道) ;
1. Vue juste : nos actions ont des conséquences ; la mort n'est pas la fin, et nos actions et croyances ont également des conséquences après la mort. La vision juste est la sagesse du Bouddha que l'on obtient en pratiquant les enseignements du Bouddha. Le concept fondamental de la vue juste consiste à comprendre correctement la Noble Vérité quadruple, à croire en la loi de cause à effet et à ne pas se laisser tromper par les apparences et les désirs.
2. Pensée juste : l'abandon de la vie guidée par les passions mondaines et l'adoption d'une vie basée sur une résolution religieuse de ne pas chérir les désirs, de ne pas être avide, de ne pas être en colère et de ne pas faire d'actes nuisibles. Ce concept vise à un renoncement pacifique, dans un environnement de "non-sensualité", de "non-mauvaise volonté" (amour bienveillant), loin de la cruauté (compassion). Un tel environnement favorise la contemplation de l'immatériel, de la souffrance et du non-soi.
3. Parole juste : pas de mensonge, pas de paroles injurieuses, pas de paroles vaines, pas de double langage, pas de commérage.
4. Conduite juste : ne pas tuer ni blesser, ne pas détruire une vie, ne pas prendre ce qui n'est pas donné, ne pas commettre d'adultère.
5. Moyens d'existence justes : éviter tout moyen d'existence qui pourrait être nuisible (pas seulement aux humains), ne posséder que ce qui est essentiel à la vie ;
6. Effort juste : se prémunir contre les pensées sensuelles et faire de son mieux avec diligence dans le sens du bien. Ce concept vise à prévenir les états malsains qui perturbent la méditation.
7. Conscience juste : maintenir un esprit pur et réfléchi ; ne jamais être distrait, être conscient de ce que l'on fait ; cet état encourage la conscience de l'impermanence du corps, des sentiments et de l'esprit, ainsi que l'expérience des cinq agrégats (skandhas), des cinq entraves, des quatre vraies réalités et des sept facteurs de l'éveil.
8. Samadhi juste : pratique des quatre étapes de la méditation (dhyana) culminant dans l'unification de l'esprit. [Voir Les idées et les pratiques méditatives du bouddhisme primitif].
La samadhi juste consiste à maintenir l'esprit droit et tranquille pour la concentration, en cherchant à réaliser l'essence pure de l'esprit.
Les bouddhistes étudient également la source du sentiment de peine, des lamentations, de la douleur et de l'agonie chez les êtres humains. C'est l'ignorance du fait que le désir est la source de la souffrance. De l'ignorance et de l'avidité naissent des désirs impurs pour des choses qui sont, en fait, inaccessibles, mais que les humains recherchent sans relâche et aveuglément. L'origine de la souffrance est expliquée dans les Douze Nidanas de la théorie de l'origine dépendante (十二因縁, dvadasanga-pratitya-samutpada) ;
1. L'ignorance (Avidya)
2. Formations/actions mentales (Samskara)
3. La conscience (Vijnana)
4. Fonctions mentales (Nama-rupa)
5. Les cinq organes et l'esprit (Sad-ayatana)
6. Le contact (Sparsa)
7. La perception (Vedana)
8. Désirs/envies-pulsions/attentes (Trsna)
9. Attachement (Upadana)
10. Génération de facteurs de renaissance (Bhava)
11. Naissance (Jati)
12. Vieillesse et mort (Jaramarana)
Ryoei Tyler Ph.D (traduit par Genei)